I l résultait d’un intérêt de longue date pour la peinture de paysage et pour les théories chinoises de la peinture. Imprégnés de taoïsme, de bouddhisme et de confucianisme, les peintres de Chine ont développé, de manière exceptionnelle et unique dans l’histoire des arts mondiaux, une méditation subtile et complexe sur la relation entre la spiritualité, l’esthétique et la nature, aux antipodes – géographiques et culturels – de l’art occidental, même si l’on peut trouver entre certaines conceptions artistiques et philosophiques d’Est et d’Ouest des analogies, des parentés ou des convergences. Pour cet ouvrage, et une fois n’est pas coutume, j’avais adopté un style beaucoup plus allusif et évocatoire que dans des travaux contemporains sur l’art chrétien et la peinture persane. Cette étude sur la peinture de paysage a été republiée dans Peindre l’Invisible, volume composé du triptyque de mes études de jeunesse sur les philosophies et les spiritualités des arts médiévaux, persans et extrême-orientaux.